Voici plusieurs mouvements, indépendants les uns des autres, à faire selon votre bon plaisir. Faites-les quand ça vous chante. Un par jour si vous voulez, ou davantage. Ecoutez votre corps, il saura vous dire ce dont il a besoin. Ces mouvements vous mèneront du connu vers l'inconnu. Les parties sensibles de votre corps entraîneront celles qui le sont moins ou pas du tout. Peu à peu, les zones laissées pour compte ou de côté, et qui pourtant vous appartiennent, s'éveilleront, pas à la douleur, mais au bien-être.
Bien que de nombreuses choses de la vie échappent à notre contrôle, il en est une, essentielle, qui est entre nos mains: notre devenir en tant qu'être. Cela ne peut se faire sans un face-à-face avec soi-même afin de faire un bilan de ce que l'on fait vivre de son identité, de prendre conscience de l'espace parfois abyssal qui existe entre soi et soi, et de ces zones franches où la vie a déserté. Au programme :
La nuque est la partie qui se situe entre la tête et le reste du corps. C’est elle qui fait la jonction entre le cerveau et ses exécutants que sont les bras et les jambes. La nuque est donc un lieu où les désirs ou les volontés n’ont pas encore émergé, n’ont pas commencé à apparaître et n’ont pas enclenché de début de geste physique. Au programme :
Nos formidables muscles masticateurs sont occupés à serrer sans relâche jour et nuit. Quoi ? Rien, le vide… Une bouche est bien souvent plein de souffrance et de cris que l’on retient, bien serrés entre les dents, afin qu’ils ne profitent pas d’un moment de surprise pour s’échapper. Au programme :
Les épaules ont une lourde responsabilité. D'une part, elles portent notre précieuse tête par l'intermédiaire de la nuque et du cou, d'autre part elles sont le point d'attache des bras qu'elles font bouger grâce à cinq articulations idéalement souples et mobiles. Au programme :
Les pieds sont au service du reste du corps. D’une manière générale, quand les pieds dévient de leur axe, c’est qu’ils sont victimes de ce qui se passe au dessus. C’est toujours une réaction en chaîne (réflexe antalgique à priori) : les pieds se mettent en dehors parce que les genoux sont en dedans, sinon on ne pourrait pas marcher. Au programme :
L’articulation de la hanche permet de multiples mouvements, et garantie à l’homme ce qui fait sont unicité, c’est-à-dire sa bipédie. Au programme :
Nous avons tous des raideurs qui ne sont pas des troubles pathologiques de la vision mais qui nous empêchent d’être libres de nos mouvements. On ne peut isoler les yeux du reste du corps. Au programme :
Nous avons ont toujours l’impression de manquer d’air, en fait nous en sommes gavés. Dès qu’on nous demande de respirer nous jetons la tête en arrière, en pinçant les narines pour nous lancer aussitôt dans une inspiration aussi bruyante qu’inefficace, jamais dans une expiration. Mais autant s’acharner à vouloir remplir une bouteille déjà pleine à ras bord. Au programme :