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Covid-19, le mal a dit ou la maladie aux multiples facettes

25/08/2020

Covid-19, le mal a dit ou la maladie aux multiples facettes

En plus des fièvres, toux, gorge sèche, courbatures, maux de tête et problèmes respiratoires, les médecins ont repéré d'autres symptômes beaucoup plus atypiques. Des symptômes digestifs, avec la diarrhée, perte de l’odorat, du gout, conjonctivite, même dermatologiques. Est-ce que ces symptômes ne seraient pas également le reflet d’un profond malaise dans notre société ? Voilà ce que le mal nous en dit  (*):

La grippe est une maladie infectieuse liée à la colère. Est-ce que la grande partie de l’humanité touchée par le Covid-19 serait en colère ? Contre qui ou contre quoi le monde serait-il en colère ? Qui ou quoi, toutes ces personnes, ont-elles « pris en grippe » ?
Le symptome le plus rapporté est celui du mal de gorge. Or c'est avec la gorge qu'on avale la réalité (passage de l’air, la nourriture, le sang...). Il existe peut-être  une situation que les gens ont « du mal à avaler », une situation qu’ils ne peuvent pas « gober », ou une réalité qu’ils se sentent obligé d'avaler même si cela ne leur convient pas. Il se peut aussi qu’ils ne disent pas ce qu’ils voudraient dire. Alors ils sont irrités, ils toussent, ils auraient envie de crier, de « cracher » leur peine et leur émotions, mais quelque chose les en empêche…
Jusqu’à même en perdre le « goût » car ils éprouvent  du « dégoût » face à ce qu’ils vivent. Ou encore le corps met une  barrière dans le canal de la respiration et coupe l'odorat. C'est pour s’isoler de son entourage («  celle-là, je ne  peux plus la sentir ! ») ou d’une situation qui l’affecte particulièrement (« ça sent mauvais ! »).


Parmi les 20 millions de personnes atteintes par le Covid-19 (chiffre officiel en aout 2020), la fièvre est un symptôme largement relaté. Elle est symptomatique d'émotions qui nous brûlent. Ces émotions trop fortes, comme la colère, la haine contre soi-même ou les autres, ou contre un événement. 
Mais peut-être est-ce également une façon de compenser pour prendre du repos et recevoir plus d'amour et d'attention ? Les gens ont besoin d’un temps de repos dans un monde qui va de plus en plus vite et qui change très rapidement. Car la fatigue est là, les gens sont comme vidés, lassés face à une vie de plus en plus difficile et stressante. Ils sont fatigués de devoir se débattre à longueur de journée pour continuer à avancer. 


Et pour vivre, il faut respirer. On peut se demander pourquoi ce virus atteint ce qui est le plus vital pour nous : « prendre » (inspirer) et « donner » (expirer). Peut-être que l’harmonie est rompue ? Peut-être que l’homme prend plus qu’il ne donne ? En tout cas, la communication entre l’homme et le monde extérieur est malade...  et quelque chose nous « coupe le souffle » et ne nous  «laisse pas respirer » librement. Nous avons l'impression de « manquer d'air ». 
Beaucoup de personnes ont l'impression de se sentir étouffées ou oppressées dans leur  vie. Elles auraient besoin de changer leur vie, leur comportement, de bouger dans la bonne direction. Mais elles sont comme entravées. Leur énergie est bloquée au niveau de leurs muscles, alors la courbature se manifeste. Elles sont bloquées par leurs muscles douloureux. 


Le mal de tête est autre symptôme très courant du Covid-19. Il apparaît quand la personne est anxieuse ou fortement préoccupée. Elle a l'impression d'être « prise dans un étau » car ses émotions négatives sont « prises au piège » dans sa tête, telles que l'insécurité, le tourment, l'obsession… 
Même notre deuxième cerveau est affecté avec le Covid-19. Notre intestin n’a pas le temps d’ingérer le flot de nouveautés qu’on nous déverse à longueur de journée. La diarrhée se manifeste alors et notre intestin rejette tout en bloc dans l’urgence, sans faire le tri. 


Et puis enfin nos yeux sont parfois aussi touchés par la conjonctivite. Parce que certaines personnes ne peuvent même plus supporter ce qu’elles voient.  Trop d’images, de souffrances et de haines sur nos tablettes, nos écrans…


Et oui, notre monde est malade, comme le dit  Antonin Carselva,  « Notre monde est malade. À son chevet, des docteurs de renommée mondiale. Ils ne comprennent rien au mal, et encore moins aux souffrances du malade. Mais ils ont un remède, toujours le même, prescrit par tous leurs pairs avec une réconfortante unanimité : il faut pratiquer la saignée ! ».


(*)Note : Texte inspiré du livre : « Le grand dictionnaire des malaises et des maladies » de Jacques Martel