12/03/2022
En pratiquant l’Antigymnastique, on ouvre la souffrance comme on ouvrirait une horloge. On expose l’intérieur. On voit tourner les minuscules rouages qui en assurent le fonctionnement. On observe qu’il suffit d’un mouvement infime pour déclencher des spasmes dans tout le corps : la colère, la tristesse et tous les autres noms qu’on donne à la souffrance. L’observation du mécanisme de la souffrance permet l’arrêt du fonctionnement de ce mécanisme :
Pour arrêter les pensées qui nous pourrissent la vie, il suffit de les observer. Pour arrêter la souffrance qui nous fige, il suffit de l’observer.
L’Antigymnastique c’est entrer dans un observatoire.